La contraception n'est plus tabou !

Vous avez sûrement déjà vu un spot TV ou un encadré dans un magazine qui vous invite à parler de votre contraception avec un professionnel de santé. Cette campagne d’information, lancée en mai 2013 par le ministère en charge de la santé et l’Institut National de Prévention et d’Education pour le Santé (INPES), vise à sensibiliser les femmes à la diversité des moyens contraceptifs disponibles sur le marché. Alors, les filles, soyons modernes, et parlons contraception !

Le préservatif et la pilule ? Tout le monde connaît… Mais le patch, l’implant ou l’anneau vaginal restent en marge, alors que ce sont des méthodes innovantes qui peuvent être plus adaptées à certaines femmes. Une campagne d’information lancée en mai 2013 par le ministère en charge de la santé et l’Institut National de Prévention et d’Education pour le Santé (INPES) communique sur les différents moyens contraceptifs et interpelle les femmes pour qu’elles trouvent celui qui sera le plus efficace et le moins contraignant dans leur situation. En effet, une femme qui a le projet d’avoir un enfant dans les mois à venir ne pourra pas choisir le stérilet qui, une fois posé, se garde plusieurs mois ou plusieurs années. A l’inverse, une jeune femme qui souhaite à tout prix éviter de tomber enceinte, mais qui n’arrive pas à se contraindre à prendre sa pilule tous les jours à heure fixe devra sérieusement réfléchir à une autre méthode. 

Patch, implant et anneau, késako ?

Le patch est un timbre qui se colle sur le ventre, sur les épaules ou au bas du dos. Il contient des hormones qui passent dans le sang à travers la peau et reste efficace 1 semaine. Il faut mettre un nouveau patch tous les 7 jours, 3 semaines sur 4 (soit 21 jours avec patch et 7 jours sans patch). En respectant ces modalités, ce dispositif est efficace à 99,7 %. Il est recommandé en particulier aux femmes qui oublient régulièrement leur pilule.

L'implant est un bâtonnet cylindrique en plastique de la taille d'une allumette. Il contient les mêmes hormones que les pilules progestatives. L’implant est délivré en pharmacie sur ordonnance puis posé par un médecin. Il se garde 3 ans et est efficace à 99,9 %.

L’anneau vaginal est en plastique flexible. Il contient des hormones qui passent dans le sang. Pas besoin d’un médecin pour le poser, il suffit de l’insérer dans le vagin comme un tampon. On le garde 3 semaines puis on l’enlève 7 jours avant d’en remettre un nouveau. Il comporte les mêmes avantages que le patch : excellente efficacité et peu de risque d’oubli !

Et pourquoi pas le stérilet ?

Beaucoup de jeunes femmes pensent que le stérilet est réservé à celles qui ont déjà eu des enfants. Ce dispositif, d’environ 3,5 cm de long, est inséré par un gynécologue dans l’utérus. Un stérilet en cuivre, qui se garde 4 à 10 ans, agit en rendant les spermatozoïdes inactifs et un stérilet hormonal, qui se change tous les 5 ans, agit en empêchant les spermatozoïdes d’entrer dans l’utérus. Les atouts de ces deux méthodes sont la durée d’utilisation, l’efficacité de plus de 99 % et le confort.

Pour comparer toutes les méthodes contraceptives et trouver celle qui sera la plus adaptée à votre situation, vous pouvez consulter le tableau disponible sur le site mis en place par le minsitère en charge de la santé et l’Institut National de Prévention et d’Education pour le Santé (INPES) : http://www.choisirsacontraception.fr/contraception_tableau_comparatif.htm.

N’hésitez donc plus à parler contraception avec un professionnel de santé ou un centre de plannification et d’éducation familiale !